Isabelle Nanty est l’une des actrices les plus populaires en France, mais surtout une personne rare. L’actrice de Profs, Mon poussin, Les Tuches’est exprimée sur sa vie de femme et de mère. Bouleversante.
En 2016, Isabelle Nanty déclarait : « J’ai raté ma vie, mais je l’ai bien ratée ! » (Paris Match). Isabelle Nanty a de l’humour, de l’autodérision, du talent (beaucoup) et une humanité qui n’a pas échappé au public qui lui a toujours été fidèle.
Fillette, elle s’imaginait attendant « inlassablement un mari rentrant de la guerre », elle se rêvait mère de famille nombreuse… La vie en a décidé autrement. Les amoureux sont passés sans rester. Et elle a dû faire le deuil -si tant est qu’on puisse le faire- de son désir d’être mère. Mais il est une autre façon d’accoucher, de donner la vie… Il y a quatorze ans, Isabelle Nanty a adopté Tallulah.
Ce qui lui a fait franchir le pas de l’adoption ? Elle répond, toujours dans Paris Match : « L’inconscience, une forme d’égoïsme. Mais surtout un désir très fort de partage. De l’amour à donner. »
« Elle m’a mise au monde », dit Isabelle Nanty à propos de sa fille Tallulah. On ne peut imaginer plus belle déclaration d’amour la comédienne à l’affiche de Profs, la comédie diffusée sur TF1 le 17 octobre.
Après avoir conquis l’Amérique, Les Tuche s’emparent de l’Élysée. Isabelle Nanty reprend son rôle de mère de famille attachante, qu’elle est également pour sa fille adoptive, Tallulah, 15 ans.
C’est l’une des actrices les plus populaires de sa génération. Simple, accessible, pleine de fantaisie, elle cache néanmoins quelques failles, lesquelles n’ont heureusement jamais altéré son plaisir de jouer, de mettre en scène et de partager sa passion. A l’affiche des Tuche 3 (en salles ce mercredi 31 janvier), elle incarne une nouvelle fois Cathy Tuche, mère poule et déjantée, un rôle qu’elle reprend avec gourmandise: « Quand on joue les Tuche, on ne les juge pas, on est comme des enfants, enthousiastes, émerveillés, jamais blasés. » Dans ce troisième volet, cette famille haute en couleur, menée par Jeff Tuche, alias Jean-Paul Rouve, débarque à l’Élysée, ce qui n’a pas manqué de faire réagir la classe politique.
Dans la vie, Isabelle Nanty est aussi une maman attentive pour sa petite Tallulah, née en Chine en 2002, qu’elle a adoptée alors qu’elle avait 18 mois: « A 30 ans, j’ai appris que je ne pourrais jamais avoir d’enfants. Parce que je suis une enfant distilbène. Je réunis d’ailleurs tous les “dys” : dyslexique, dyspraxique, dyscalculique… ! J’ai fait le choix d’adopter seule. Et ma fille m’a elle aussi adoptée. »
L’actrice se montre rarement avec sa fille dans les médias, elle essaie de la protéger de ce monde qui peut l’embarrasser: « Je pense que pour un enfant d’acteurs, c’est délicat de devoir partager son parent d’une part, de voir sa mère dans des costumes ridicules d’autre part. Je pense que pour elle c’est parfois gênant. » Et chaque jour, elle tente d’appliquer l’un des préceptes d’éducation que lui avait inculqué son père: « passe devant, suis moi ». Il ne faut pas boucher la vue de son enfant. Il faut qu’il se projette lui-même dans son avenir. «
: « La difficulté d’adopter n’est rien à côté de la difficulté d’avoir été abandonné enfant »
LE REGARD DE L’ACTRICE SUR LA COMPLEXITÉ DE L’ADOPTION
# Saeptem | lundi 5 février 2018 à 12:34
Adopter, ce n’est pas facile pour les parents adoptifs. Mais ce n’est pas non plus facile pour les enfants : c’est ce qu’a tenu à rappeler Isabelle Nanty, ce samedi 3 février, en évoquant son cas personnel. Elle a adopté la petite Tallulah en 2002.
Isabelle Nanty était l’invitée de Dans le rétro sur France Bleu, ce samedi 3 février. L’actrice, que l’on retrouve dans Les Tuche 3, y a évoqué son expérience de mère adoptive : la petite Tallulah est entrée dans son cœur en 2002, et l’a sauvée alors qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant. Ce ne fut toutefois pas sans difficulté ; Isabelle Nanty ne cache pas la dualité que l’on oublie trop souvent concernant l’adoption d’un enfant : avant d’être adopté, il a été abandonné.
« La difficulté d’adopter n’est rien à côté de la difficulté d’avoir été abandonné. Jamais je ne mettrai en parallèle ces deux choses-là, explique-t-elle. J’ai toujours trouvé que ma persévérance à vouloir être mère était obscène vis-à-vis du destin de l’enfant qui allait venir faire mon bonheur. C’est un truc très bizarre à vivre que de se dire que parce que quelqu’un va vivre ce drame vous allez vivre le bonheur d’être parent. Je ne me sens pas trop à l’aise de parler de ça parce que quand je parle de l’adoption, je parle avant tout de la vie de ma fille donc ça lui appartient ».
Aujourd’hui, entre Isabelle Nanty et sa fille Tallulah, 15 ans, le bonheur est de mise. Nul doute que la jeune fille ira voir avec ses amis le nouveau film de sa mère, Les Tuche 3, dont la promotion s’est montrée pleine de surprises.
l’abandon n’est pas drole, mais il y a toujours de la lumiere au bout du tunnel
J’aimeAimé par 1 personne